Il est devenu majeur cette nuit, après être né voici quelques mois … Mais de qui s’agit-il donc ?
Du modèle GEODI ? Il est né jour après jour en une quinzaine d’années. Il est le fruit d’une activité professionnelle originale et variée – officier des armes, puis administrateur militaire – à laquelle est venu s’ajouter un travail de recherche et d’observation qui se poursuit.
Bernard Ramanantsoa – directeur général honoraire d’HEC Paris – déplorait encore récemment le discours – schizophrénique – circulant : d’une part, il faut tous travailler en équipe, il faut tous être alignés … et d’autre part et en même temps, on dit … bien sûr l’individu, il doit être doit être autonome. Il y a quand même une question sur laquelle on passe je crois trop vite, c’est comment on peut à la fois avoir une identité commune et en même temps respecter voire développer cette autonomie de l’individu. C’est une question qui est qui est majeure … Comment on peut les articuler et comment on doit les articuler ?
Aujourd’hui, la plupart des organisations, l’État et l’administration en particulier, s’appuient, quoiqu’elles en disent, sur les fondements du modèle pyramidal (règles, silos et contrôle … et jeux de pouvoir). Le fonctionnement horizontal ou par projet n’échappent pas à la règle.
Dans les entreprises comme en politique, la difficulté se situe dans l’exercice du pouvoir à travers l’autorité des élus ou des dirigeants, qui conçoivent le fonctionnement de leur organisation … sans vouloir et/ou savoir associer ceux qui devront les appliquer ou que le projet ou la réforme impacteront.
La conciliation de « l’ordre pyramidal » et du « désordre intelligent » dans le modèle GEODI repose sur une révolution intellectuelle et pratique pour obtenir un changement de mentalité et une remise en question des modèles traditionnels de gouvernance, et au final une « Gouvernance Equilibrée ».