Article paru dans Méthahodos le 28/09/2022
POINT DE VUE : « LA RÉVOLUTION ORGANIQUE ET CULTURELLE » – TRAITEMENT DE LA COMPLEXITÉ
COMMENT TRAITER LA COMPLEXITÉ ?
Jean-Claude DUSSAUCY, lecteur fidèle de Metahodos souhaite faire connaître ses réflexions et travaux relatifs à la complexité.
Bien qu’ayant pratiqué un management participatif dans le cadre de ses fonctions militaires, il a ensuite, durant plus de 10 années de lecture et d’observations, progressivement affiné le TRAITEMENT DE LA COMPLEXITÉ qui irrigue toutes les organisations.
« Encore faut-il ne pas confondre problème complexe et problème compliqué. » indique t il. Il poursuit :
« Les problèmes complexes se caractérisent, eux, par un grand nombre de dimensions et d’interactions, nécessitant plus de réflexion collective. »
« La complexité est, à mon avis, le challenge du siècle. Mieux vaut décider avec, plutôt que l’ignorer ou la fuir. Ne succombez pas à l’illusion de croire que la complexité peut être traitée par le modèle pyramidal : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent » Einstein. »
Qui est Jean-Claude DUSSAUCY ?
Après avoir découvert la complexité et l’intelligence collective, il y a déjà 14 ans, quatre mois après son départ de l’institution militaire, il se rend compte finalement qu’il aura eu deux vies :
• Une dans l’institution militaire pour traiter l’ordre (les règles écrites les segmentations multiple le contrôle permanent et souvent la compétition),
• Et une seconde pour apprendre à traiter la complexité qui ne peut pas être traitée par le modèle pyramidal, modèle traditionnel de toutes les organisations.
Il a accompli une carrière militaire de 39 ans, de Saint-Cyr à général et pensait dit il « avoir trouvé le Graal avec la performance collective des organisations qui lui avait permis d’atteindre la tête de son service ».
Et « patatras », selon son expression, avec la découverte de la complexité, il prend conscience que, face à une problématique complexe, « personne, … aussi intelligent et cultivé soit-il, n’a la réponse au problème ».
« Ce constat doit entrainer une plus grande humilité chez les décideurs, et chez les commentateurs, une humilité qui va faire comprendre et le rôle de l’intelligence collective. »
« Sur un sujet complexe, pourrait-on un jour sanctionner un décideur alors même qu’il a pris, apparemment une bonne décision ? La réponse pourrait bien être oui ! Tout simplement parce que la valeur d’une décision complexe ne sera connue que bien plus tard 12 mois voire 24 mois plus tard Aujourd’hui, face aux environnements complexes, la méthode de de prise de décision et plus importante que la décision elle-même, pour preuve nos problèmes d’aujourd’hui résultent bien des décisions … d’hier ! »