Certaines décisions ou propositions, en décalage total avec la situation, laissent à penser que nos responsables politiques ont entamé une démarche consistant à refuser au peuple français son droit à la continuité historique. Une partie non négligeable de ces élites œuvrent donc contre la nation et contre l’intérêt du peuple français qu’elles mettent en danger car elles ne veulent pas voir, malgré l’évidence, les drames à venir qui menacent notre société.

Par exemple, cinquante parlementaires et intellectuels ont adressé il y a quelques jours, dans Libération, une lettre ouverte au Président de la République pour lui demander de lancer « une campagne » en faveur du droit de vote des étrangers aux élections municipales afin de « convaincre les élus hésitants ». Cette démarche est motivée par le fait que nos gouvernants ne sont pas en mesure d’obtenir aujourd’hui une majorité des 3/5 des parlementaires réunis en Congrès pour modifier la constitution et que le président a donc décidé de remettre à plus tard ce projet. Il avoue ainsi vouloir le mettre en œuvre en se passant de l’avis des citoyens.

Et le peuple dans tout cela ? N’aurait-il pas son mot à dire ? Vit-on en démocratie ou en oligarchie ? Sur des sujets comme celui-là, le peuple est souverain en dernier ressort et c’est à lui que revient la décision. La seule voie légitime c’est le référendum, car octroyer le droit de vote aux étrangers extracommunautaires en écartant le peuple constituerait, non seulement une marque de mépris à l’égard de ce dernier, hostile en majorité à ce projet, et donc un facteur de division, mais surtout une menace mortelle pour la démocratie française, pour notre identité, nos traditions, notre mode de vie.